Peur, colère, amour, tristesse, tout a commencé à s’entrechoquer, avec en plus la prise de conscience qu’être Maman, c’était un métier à part entière.
J’ai eu souvent la sensation d’être démunie, d’être envahie par mes émotions, celles de mon bébé, de mes proches.
J’ai donc décidé de reprendre mes études, d’aller plus loin dans la compréhension de mon vécu, de mes émotions, pour pouvoir accueillir celles de mon bébé.
L’École des Intelligences Émotionnelles et Relationnelles a changé ma vie. Cette approche empathique de l’enfant m’a permis de comprendre le langage de mes enfants, et d’être enfin la mère que je rêvais d’être pour eux.
Les tout-petits expriment leurs émotions de façon brute, sans filtre.
Les adultes qui les entourent jouent un rôle essentiel dans la réception et la compréhension de ces émotions pour développer la confiance de l’enfant en lui-même et en les autres.
La peur, par exemple, est une alerte face à une menace, réelle ou imaginée. La colère, elle, est le résultat d’une frustration face à l’expression d’un besoin non pris en compte.
Les émotions jouent donc un rôle très important en termes de communication puisqu’elles disent des choses de nos besoins.
Chez le petit enfant, les pleurs ne représentent pas un caprice mais une revendication. Ils parlent d’un besoin !
Le bébé exprime ses émotions de façon brute parce qu’il ne sait pas quelle en est l’origine, il s’agit simplement du ressenti d’un état. Il est complètement habité par son émotion : plutôt que dire qu’il a peur, on pourrait dire qu’il est la peur.
Ce n’est que peu à peu qu’il va reconnaître ce qui se passe en lui, grâce aux réponses de l’adulte.
« Le bébé seul n’existe pas » disait Winnicott...
Ce n’est pas simple car les émotions de nos enfants, adolescents, sont intenses voire envahissantes. Elles viennent aussi parfois heurter nos propres émotions ou expériences.
On peut être agacé parce qu’on reconnaît en l’un des enfants un petit qui nous a embêté dans l’enfance, ou bien parce qu’on se sent coupable, pas à la hauteur.
Comprendre que le cerveau des enfants et des adolescents n’est pas aussi développé que celui de l’adulte, peut déjà nous aider à nous mettre à leur niveau.
Les enfants ne peuvent pas gérer, comme nous, leurs émotions.
Ils vivent de très nombreux événements ou de nouveaux apprentissages… Événements pour lesquels leur cerveau n’a pas encore mémorisé qu’une réaction d’urgence (stress, colère, peur…) n’était pas nécessaire.
L’importance de prendre soin de nous, de nos besoins, et des besoins de nos enfants, passe par explorer notre propre sphère émotionnelle.
Et si il n’y avait ni éducation positive, ni éducation négative ?
Simplement une parentalité qui relève du savoir-être, dans l’accueil de nos émotions, en se réinventant chaque jour, en restant juste et respectueux des besoins de chacun.
Marie Huot-Marchand
Accompagnement parental
Coach émotionnel
Coach de vie
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